mercredi 16 mai 2012

Vostell le mur qui parle

Vostell le mur qui parle
Vostell au coeur de la cité.

C'est par l'intermédiaire de François Dufrène que Wolf Vostell est venu rue de Vaugirard avec un carton plein de "décollages" c'est à dire des compositions basées sur des emprunts les plus divers (au mur, aux magazines, des photographies arrachées, décomposées sous l'effet des acides), bref toute une "cuisine" graphique qui n'était peut-être pas totalement originale parce que la méthode était "dans l'air" : palissades de Villéglé, Hains, photos projetées dans la peintre de Bertini, tout un appareillage destiné à inclure la réalité dans la peinture. mais Vostell y intégrait l'événement, sa violence.
On était alors aux heures triomphantes du pop-art et dans le sillage de la Figuration narrative (on en reparlera), un front commun contre l'académisme de l'abstraction ou se qui passait pour tel. Mais Vostell va s'emparer de la réalité dans ses formes les plus quotidiennes, dans une appropriation immédiate de l'objet, sortant des limites de la toile, abandonnant ce qui relevait encore de la peinture de chevalet, pour aborder le domaine de l'installation. On y reviendra.

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